En manque d’inspiration, ou overbooker comme c’est mon cas en ce moment … Il suffit pour cela d’un petit tour sur Annecy ou Chamonix pour trouver l’inspiration salvatrice.

C’est donc sans idée précise que je me retrouve au pied du massif du Mont-Blanc avec pour seul baluchon mon lowepro flipeside sport 20l AW armé de mon canon 7d équipé du 24-105 L. Un caprice de riches me direz-vous !!!

Météo au beau fixe, pas un nuage dans le ciel chamoniard, le temps idéal pour une belle randonnée dans les Aiguilles Rouges, histoire de graver sur pellicules quelques beaux panoramas. Les plans changeront finalement en cours d’ascension à la vue d’un groupe de futurs « kamikazes » que je convoite d’immortaliser depuis de nombreux mois – mais sans vraiment m’en donner le temps et les moyens –, les wingsuiteurs.

On les surnomme souvent les trompes la mort ou les fous volants. Prestigieux ou inconnus, malheureusement leurs noms ne cessent de « remplir » les rubriques nécrologiques des journaux. Pourtant rien ne sauraient retenir ces amoureux de la voltige aérienne. Chamonix, avec notamment la « plateforme » du Brévent, est devenu un de leur terrain de jeu favori. Le temps de quelques heures, j’ai voulu suivre – tout en gardant les pieds sur terre – ces hommes et ces femmes qui frôlent la mort à chacun de leur saut. Par chance, le groupe travaillait sur un projet vidéo (#thegobigproject – http://www.projectbase.eu/). J’ai finalement découvert un univers ou rien n’est laissé au hasard – heureusement. Tout est minutieusement préparé et à l’image des skieurs ou des pilotes de formule 1 chaque trajectoire, millimétrée, est mimée, répétée avant le saut. C’est un ballet de bras et de mains qui s’exécute les yeux fermés. La concentration est maximale même si l’atmosphère reste assez détendue et plutôt souriante.

Vous souhaitez en savoir plus, découvrez les wingsuiteurs Sam Hardy (@samhardybase) et Nate Ginger Jones (@nategingerjones) @thegobigproject – http://www.projectbase.eu/